FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
16 Août 2022
« Pour une fois on est content d’aller travailler », dit, ou plus exactement avoue, lors d’une période de canicule, une infirmière. (Elle encense ainsi l’hôpital récemment ouvert où elle travaille ; il y fait frais car on l’a construit « en fonction » du réchauffement climatique.)
A part elle, qui dit que le travail rend heureux, déjà ? Les menteurs sûrement et pas seulement ceux qui se mentent à eux-mêmes, et peut-être aussi quelques fous masochistes. C'est tout.
Ce qui rend heureux c’est la liberté et l’oisiveté qu’elle permet. Je n’invente rien, Montaigne, Lafargue, Malevitch, Svevo, Russell l’avaient découvert, ils le proclament dans les rayons de toute bonne bibliothèque. Et tout méditant vous expliquera pourquoi : parce que l’oisiveté permet le silence.
P. S. : Dans le billet du 16 aout 2013 il était question d’un casse-tête.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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