FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
10 Août 2022
Beaucoup ont un regard très critique sur le monde, à tel point que le méditant a parfois envie de leur dire : les gars, ce n’est pas si mal que ça. Vous ne pouvez rien faire pour changer le monde, laissez-le vivre sa vie, ce que vous pouvez (peut-être) faire, c’est changer votre regard sur ce monde. Quand vient la sérénité de l’âme (par l’âge, la méditation, ou l’éveil, ou les trois ensemble), le monde devient parfait. Enfin, presque parfait.
Car parfait, il ne le sera que lorsque nous, nous serons parfaits. Et pour cela il faut y travailler sans cesse, mais sans se rendre compte que l’on y travaille (taoïsme) - cette restriction rendant le travail peut-être encore plus agréable.
Alors, nous deviendrons (presque) parfaits, et le monde aura changé* (à la fois dans notre regard - subjectivement - et un peu dans la réalité - objectivement -) dans la mesure de notre propre changement.
« Pour le pur, tout est pur » disait Ramana Maharshi. Encore un euphorisant non-effort pour arriver à cette constatation !
* : L’observé devant tout à l’observateur (advaïta vendanta).
P.S. : Dans le billet du 10 août 2018 il était question de tromperies.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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