FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
11 Août 2022
Contempler son jardin mais peiner à se dire que c’est le sien, ce qui pour certains sans doute serait comme un regret.
Le nomade s’approprie le paysage. Il sait le faire. Voilà pourquoi il ne souhaite pas le posséder. Tout paysage est le sien. Mais pour un temps.
Le sédentaire, lui, a besoin de posséder la terre pour en jouir.
Le méditant, quant à lui, est un nomade de l’esprit. Il voit passer les pensées sur fond de paysage. Il n’en fait rien.
P. S. : Dans le billet du 11 août 2017 il était question d’inspiration.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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