FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
4 Mars 2022
J’apprends par un haïku la mort du chien d’une vieille amie.
Quand la vie s’allonge pour les hommes, il leur reste la poésie, me suis-je dit, la poésie qui dit tout bien mieux que n’ importe quel ouvrage prétentieux, que toute la littérature pour ne rien dire, pour ne rien dire de l’essentiel du moins. Cet essentiel qui ne se laisse entendre que le jour où l’on est âgé, diraient les ignares, trop jeunes ou trop cons pour comprendre que les mots sont toujours superflus quand ils se bousculent.
L’essentiel dans une économie de mots, une soustraction de ceux-ci, qui ne fait plus injure au silence.
P. S. : Dans le billet du 4 mars 2012 il était question d’extase.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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