FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
23 Février 2022
Et si la sagesse c’était de découvrir enfin que les moments les moins gâchés sont ceux où l’on ne fait strictement rien (d’autre que ne rien faire) et que le temps le moins perdu est celui qu’on laisse filer ?
Une des vertus de confinement dû à la pandémie de covid (qui s’éloigne heureusement) aura été pour beaucoup de trouver enfin du plaisir à rester chez soi. Le monde ne les attendait plus. Il pouvait attendre. On pense généralement que le confinement a exacerbé l’agoraphobie de certains. Et s’ils voyaient les choses autrement, ces agoraphobes désolés de l’être? S’ils décidaient qu’il fallait l’accepter* et non la déplorer, cette détestation d’un dehors agité et bruyant, et qu’être bien chez soi, surtout à ne rien faire, c’est tout simplement mieux qu’être bien ailleurs.
* : Et peut-être abonder dans le sens de Pascal : « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. » (Blaise Pascal, Pensées, B139, Divertissement)
P.S. : Dans le billet du 23 février 2010 il était question de non-dualité.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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