FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
4 Février 2022
À 70 ans j’ai décidé, conseillé en quelque sorte par Voltaire qui disait qu’il s’était mis à être « un peu gai » parce qu’on lui avait dit que c’est bon pour la santé, j’ai décidé donc de penser que tout va bien.
Avant, je pensais le contraire. J’ai donc essayé de changer les choses. Cela n’a manifestement pas marché. Certes je n’avais pas beaucoup de pouvoir et donc je n’ai pas fait beaucoup. Mais quand même. Le monde est resté le même et il le serait resté sans doute, même si du pouvoir, j’en avais eu plus. Ne fût-ce qu’autour de moi la morosité et le découragement sont le lit de beaucoup. Les humains persistent à produire la souffrance et la mort en se reproduisant étourdiment, à polluer leur planète, à zigouiller sa faune et à s’entretuer pour une femme, pour un billet, pour un délire religieux.
Alors ça suffit. Rien n’y fera. C’est inutile de « s’en faire ». Faisons plutôt comme si tout allait bien. Soyons gais, heureux. Asseyons-nous parfois en silence. Méditons. Et peut-être que le monde aura changé pendant ce temps où nous l’avons quitté, peut-être pas.
En tout cas, nous, on aura pris l’habitude de le voir beau (et peut-être l’est-il en Réalité). Et tout ira bien.
P. S. : Dans le billet du 4 février 2021, je formulais une hypothèse. A vous de voir.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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