perspectives

Tout comme on entend peu parler de bonheur en Orient, on entend peu parler d’éveil* en Occident. Deux sommets qui ont en commun d’être réputés quasi inaccessibles. Et s’il ne s’agissait que d’un seul, auquel on donne deux noms différents ?

Il me semble en tout cas qu’ils se caractérisent par le fait qu’ils sont comme une utopie à laquelle on veut d’autant plus croire que les temps sont durs, comme c’est le cas avec cette pandémie.

Ce que nous vivons est pourtant supportable. Il suffit d’avoir encore un peu de patience**, patience qui nous grandira et nous rendra plus fort. Nous sortirons alors sans trop de dommages de cette épreuve. Soulagés, sans nul doute. Heureux, peut-être. Éveillés, pourquoi pas ? 

* : Ou de libération

**: La patience peut être jubilatoire quand on imagine la libération, même temporaire, qu’on nous annonce pour l’été grâce à la vaccination.  On pense aux sorties, aux voyages et on les vit un peu à l’avance, on est déjà heureux. Ce bonheur-là n’a pas de nom en français mais en néerlandais, oui : voorpret.

P. S. : Dans le billet du 10 mars 2007 il était question de roue libre.