FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
16 Février 2021
Les jours ont perdu de leur rondeur (une image à la Giono*) en ces temps de Covid, ils sont devenus juste longs. Les gens, se consument d’ennui (ce bore-out) à consommer du superflu et ils réalisent qu’ils ne savent rien faire de leur liberté, qu’ils ne la supportent même pas.
Il faut trouver une solution. Peut-être le méditant a-t-il ici son mot à dire. Le temps qui s’égrène lentement et que d’autres appellent l’ennui, lui, c’est son affaire, il lui fait face, il le déguste, il paraîtrait même qu’il sait en faire quelque chose.
* : « Nous avons oublié que notre seul but, c'est vivre et que vivre nous le faisons chaque jour et tous les jours et qu'à toutes les heures de la journée nous atteignons notre but véritable si nous vivons. » (Giono)
P. S. 1 : Le billet du 16 février 2015 s’intitulait archipel.
P. S. 2 : Il y a un an aujourd’hui décédait Graeme Allwright. Un Néo-Zélandais chantant en français, familier du meilleur de l’Inde, mais surtout un être touché par la grâce. Rappelez-vous de lui :
https://www.youtube.com/watch?v=iBebepCq4jc
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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