FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
2 Février 2021
Alors que beaucoup ne voient dans leur vie que celle-ci, d’autres la transcendent et côtoient sans cesse les pourquoi. Pourquoi quelque chose plutôt que rien. Pourquoi tout ceci. Qui suis-je. Ceux-là sont plus dans la souffrance existentielle que dans la souffrance névrotique, soit pour avoir connu l’éveil, soit par énigmatique prédisposition.
Cette prédisposition est fascinante. Il semble qu’elle se manifeste par deux aptitudes :
- A voir que toutes les vies comptent (l’anthropocentrisme leur paraît une absurdité).
- A voir que le monde est eux, qu’il n’existerait pas sans leur conscience et qu’il existerait même mieux si cette conscience savait de façon plus constante encore qu’ils ne sont pas indépendants de ce qu’ils voient et vivent, que conscience et monde sont les deux faces d’une même pièce (qu’ils jugent inutile d’appeler Dieu, et encore moins bon Dieu, l’obséquiosité n’étant pas leur lot).
P. S. : Dans le billet du 2 février 2015 il était question de saveur.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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