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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

réplique

Méditer, selon le journaliste qui vient de s’exprimer à la radio, ce serait ce que l’on fait lorsqu’on écoute 4 min 33 de Cage. « On distingue le tram qui passe dans la rue, on entend la respiration du voisin, on tend l’oreille pour comprendre ce qu’il y a quand même de bruit derrière ce silence que Cage propose,  tout cela est riche », constate-t-il, « et le silence après cette pièce de musique, n’est plus le même. » 

Cela de la méditation, pourquoi pas ? Mais pour méditer, faut-il n’écouter que ce que le silence nous permet d’entendre ? Ne faut-il pas aussi écouter ses propres pensées ? Et se rendre compte qu’elles font souvent trop de bruit? Ne faut-il pas aussi en tirer comme conclusion, une fois pour toutes*, que ce que le mental souhaite, c’est le calme ( « the natural desire of the mind for quietness », ai-je dit, un jour) ? 

Alors, le silence ne sera plus jamais le même. Il sera toujours là, même dans le bruit, disponible, à portée non plus d’oreille, mais de conscience.

 

 

 

 

* : Et puis ne plus y penser, car cette conclusion est aussi une pensée... de trop.

P. S. 1 : Dans le même ordre d’idées on pourrait relire ce billet : instanthérapie.

P. S. 2 :  Dans le billet du 24 juin 2015 il était question d’émerveillement.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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