patience

Un plaisantin qui ne manque pas d’un certain bon sens a dit que le médecin était là pour distraire le patient, cet impatient, le temps qu’il guérisse. Ce n’est pas totalement faux, sans vouloir vexer le médecin (bien utile souvent, reconnaissons-le). 

L’idée ici est que nous sommes inconfortables avec le temps qui passe. Nous n’en voulons pas ; nous voulons le tuer. 

Avec la patience, le corps se guérirait pourtant souvent lui-même, parfois cela prendrait plus de temps, parfois pas : un rhume, huit jours avec des médocs, une semaine, sans, dit-on.

Renouer avec le temps, le reprendre comme ami, c’est aussi ce que fait le méditant. Et là, c’est le mental qu’il soigne, et bien mieux, bien plus en profondeur qu'un psychothérapeute appelé à la rescousse. 

Et si le mental est sain, le corps va mieux lui aussi. Retour au médecin...

P. S. : Dans le billet du 16 août 2013 il était question d’un casse-tête.