FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
7 Août 2018
Penser les limites comme des réalités possibles est peut-être irréaliste. Il n’y aurait de frontières à quoi que ce soit, pas d’orées, ni de milieux ni de fins, pas de « mais » même. Tout serait infiniment possible et concret. Tout ce qui est serait infini : infiniment grand, petit, bon, mauvais, ainsi de suite pour tous les qualificatifs (en nombre infini) dans l’infini nombre des langues des mondes infinis, en dimension et en quantité, et en un nombre infini d’autres aspects encore.
Dans l’infinivers*, il y aurait aussi un nombre infini de planètes qui, telle la terre, abriteraient un nombre infini d’êtres conscients et parmi eux, un nombre tout aussi infini de méditants se posant les mêmes questions : « Qui suis-je ? », « Pourquoi cela ? » , avant d’abandonner les recherches et de s’abandonner, eux, aux délices de ne plus penser. Là serait leur vérité.
* : Néologisme de mon cru.
P. S. : Dans le billet du 7 août 2013 il était question de méditations. Fortuite ou planifiée, laquelle a votre préférence ?
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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