FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
1 Août 2018
Quand il s’agit de l’Ultime (qui déjà n’est pas l’idée de l’Ultime, pas plus que la Tao dont on parle n’est le Tao) ou du Chemin vers l’Ultime (qui ne peut être indiqué, seul celui qui l'a suivi jusqu'à un certain point en donne un avant-goût par l’exemple qu’il montre naturellment et la modestie dont il fait preuve), enseigner c’est (toujours) ne pas enseigner. Ne pas enseigner c’est (parfois) enseigner*.
* : Variation sur le thème du Soutra du Diamant (japonais : Kongokyo, sanskrit : Vajracchedika-prajnaparamita sutra, 13 :
« -[…] Subhuti, qu’en penses-tu ? Le Tathagata prêche-t-il quelque chose ?
- Subhuti dit au Bouddha : « Bienheureux, le Tathagata ne prêche rien.
[…] »
(Manuel de Bouddhisme Zen de D.T. Suzuki, Dervy-Livres, Paris, 1981, p. 44)
P. S. : Dans le billet du premier août 2017 il était question d’une devinette.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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