FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
5 Juin 2018
La souffrance du monde est infinie. Il souffre d’avoir été manifesté, dirait le croyant, ou de s’être manifesté, diraient aussi bien celui qui ne croit pas savoir qui incriminer (ni même s’il y a un responsable) que celui pour qui création et créateur ne font qu’un, comme l’adepte de la non-dualité.
Quoi qu’il en soit il souffre, ce monde, et se perpétue grâce à ceux qui n’y peuvent rien et ceux qui n’en ont cure.
Sa souffrance ne serait toutefois pas irrémédiable car l’espoir est permis (« encore » ou « toujours » : à vous de juger) qu’il se dissolve lorsque tous les consciences (à tous les stades d’évolution) auront pu se rendre compte que sa manifestation est le problème, l'auront fait, et donc se seront éveillées.
P. S. : Dans le billet du 5 juin 2009 il était question d’amabilité.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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