questionnements

Tout ce qui brille n’est pas or. Agir sur le symptôme d’un mal, c’est ne rien faire pour en éliminer la cause. Quelques exemples :

- Empêcher les réfugiés de s’installer où ils veulent, raser leurs camps, est-ce venir à bout de ce problème ?

- Se prémunir des actes terroristes, est-ce se rendre quitte des idéologies religieuses superstitieuses qui les inspirent ?

- Se dire civilisé est-ce autre chose que se cacher notre barbarie ?

Plus subtilement maintenant :

- S’appliquer à respirer correctement (par les pranayamas) est-ce une solution pour être calme et relâché ou est-ce parce que l’on est calme et relâché que l’on respire correctement* ? »

Et enfin (ici ceux qui n’ont pas lu Patanjali me pardonneront cette question qu’ils ne peuvent pas comprendre mais qui est d’une importance capitale pour le raja yogi, cet adepte de la méditation (dhyana)) :

- Appliquer les préceptes de Patanjali (les sept premiers membres (angas) est-ce destiné à connaître l’état particulier de la conscience dont parlent les yogis (appelé samadhi) ou est-ce que ces sept angas les décrivent quand ils y sont naturellement, autrement dit le samadhi est-ce un état qui se gagne par la prétention (présomption, immodestie) et la tension vers lui (désir, volonté effort) ou qu’incarne une grande âme qui en est digne ? 

* : Adi Sankaracharya y a répondu dans Aparokshanubuthi en se moquant de ceux qui se torturent le nez. Relisez ce billet pour mieux comprendre.

P. S. : Dans le billet du 22 février 2017, écrit en Nouvelle-Zélande, il était question de fusion.