anthropocentrismes

« Seul homme peut aller au-delà de l’horizon, vers l’inconnu », dit l’un. Un autre dit autre chose pour caractériser l’homme et le différencier des mammifères et autres vivants.

Chacun, semble savoir ce qui nous différencie des animaux. Alors pourquoi pas l’auteur de ce blog qui dirait que ce que nous avons, nous, et que (presqu') aucun animal n’a, c’est la certitude logée dans l’inconscient (on ne peut donc pas parler de conscience que…)  que cet instant est potentiellement le dernier, comme tous ceux qui vont le suivre jusqu’à … notre mort - dont la date est encore incertaine ?

Cette certitude nous terrifie à notre insu et fait de nous les malades que nous sommes (une pathologie déjà découverte par Koestler*, à laquelle il avait trouvé de multiples causes) voulant inconsciemment se débarrasser de cette menace en accélérant notre fin (comme ça tout est réglé).

Cela s’appelle un suicide et c’est ce que nous vivons le plus évidemment quand nous observons ce que nous faisons de notre planète.

Cette "certitude logée dans l’inconscient" perçue, toute méditation devient un diagnostic.

* : Voici deux extraits (p.15 et p.16) de Janus, Arthur Koestler, Calmann-Lévy, Paris, 1979, ouvrage qui traite de l’hypothèse évoquée dans le second extrait :

« Le symptôme le plus frappant de la pathologie de notre espèce est le contraste entre ses extraordinaires progrès technologiques et son incompétence également extraordinaire en matière de rapports sociaux. »

« […] l’espèce homo sapiens pourrait bien être biologiquement aberrante, une inadaptée de l’évolution, affligée d’une tare endémique qui la mettrait à part des autres espèces animales, comme le langage, les sciences, les arts la mettent à part en un sens positif. »

P. S. : Dans le billet du 7 décembre 2012 il était question d’incertitudes.