FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
22 Juin 2017
Parmi les quatre sentiments « exempts de limite » (Brahma-Vihara) du bouddhisme (la bienveillance, la compassion, la joie devant le succès de l’autre et enfin l’équanimité, entendez l’égalité d’humeur en toutes circonstances - une vertu prisée aussi des stoïciens), cette dernière est la moins étudiée et pourtant cette imperturbabilité constitue peut-être un bon point de départ pour définir le bonheur.
Le bonheur, ce sentiment que tant des gens ont essayé de définir (y compris les gens heureux) mais sans jamais bien ni parvenir. Le bonheur qui serait peut-être cet état où rien ou presque ne peut nous atteindre tant nous sommes dans l’extase. Evidemment le « presque » ici est important car se demander quel poids devrait avoir la tuile qui nous tombe dessus pour enfin nous déstabiliser nous permettrait peut-être de l’évaluer.
Le bonheur serait donc mesurable. Nous pourrions peut-être alors mieux le cerner, voire le définir et pourquoi pas, en établir la recette.
P.S. : Dans le billet du 22 juin 2007 il était question d’affinement.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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