FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
7 Octobre 2016
En Europe, ce fut une fin d'été merveilleuse.
La chaleur était enfin au rendez-vous, ainsi que ces ciels bleus sans nuages que l’on aimait entrevoir en tendant la tête hors du parasol. Les nuits étaient chaudes, propices à se saouler de la vertigineuse noirceur d’un ciel parsemé.
Tout allait bien, disaient les Kafka de notre temps. Les seigneurs du chaos (épurateurs, extrémistes, populistes, bigots et autres) sévissaient ailleurs, assez loin de nos terrasses, mais comme autant de menaces cependant pour ce pauvre monde qu’un Fujimori avait cru, il n’y a pas si longtemps, voir devenir monotone.
La nuit régnait en maître. Les méditants, ces gens qui se lèvent tôt mais qui parfois aussi peuvent se coucher tard quand les ciels les appellent pour qu’ils s’y perdent, pensaient à leurs vieux amis rencontrés de par le monde et qui pour certains, jouissaient maintenant de la nuit infinie depuis les antipodes.
P. S. : Dans le billet du 7 octobre 2008 il était question d’une intéressante estimation.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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