FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
29 Juin 2016
Déambulant dans certaines rues d’Europe rendues au moyen-âge de la pensée superstitieuse, on ne peut que se dire qu’avec cette nouvelle population fondamentaliste (pour employer un terme à la mode) que l’on y côtoie, nous avons, nous Occidentaux, moins un problème de mépris que de chronologie. Quand donc nous rendrons-nous compte que ces gens et nous ne vivent pas à la même époque?
Cela compris, tout devient simple. Plusieurs centaines d’années nous séparent de ces femmes effacées et de leurs époux ombrageux qui placent encore leur idole au dessus de nos si belles lois auxquelles ils n’entendent pas se soumettre. Respectons leurs idées puisque nous sommes en avance sur eux dans l’histoire, appelons-les nos frères même s’ils nous voient perdus, attendons qu’ils nous rejoignent dans la libre-pensée ou dans la pratique désintéressée et sans a priori de la méditation, ou dans le scepticisme, ou dans l’athéisme même, ou dans que sais-je encore, pourvu que cela ne les mène plus à ce redoutable sentiment d’être les seuls dans le vrai. Pour l’instant, pour ce siècle faudrait-il peut-être dire, il nous faut être patients et indulgents, ils n’ont pas encore conscience que l’on peut penser par soi-même et dépasser ses conditionnements, ce qui les transporterait dans un autre âge, un rien plus éloigné des ténèbres, le nôtre dans lequel ils se devront un jour de se fondre.
P.S.: Dans le billet du 29 juin 2007 il était question d’une recette.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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