FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
11 Mai 2016
Pour le Bouddha tout était douleur, impermanent et sans consistance irréductible. ("Sarvam duhkham, sarvam anityam, sarvam anatman.")
Si les deux premières qualifications du monde manifesté sont facilement compréhensibles et emportent l’adhésion de ceux qui sont portés à la réflexion profonde au delà des prêts-à-penser religieux ou autres, le concept d’anatman est beaucoup moins évident à admettre pour les hindous (comme je l’ai montré ici: flâneries et hypothèse) qui croient tous en l’existence d’une âme individuelle (atman)*, mais aussi à cerner par quiconque qui, en le méditant, s’inquiète de ne pouvoir (plus ou moins) bien le définir que par la négative (pour exprimer que rien n’est réductible à quoi que ce soit d'ultime, intangible, inviolable, et neutre).
Une réflexion vertigineuse en tout cas, digne de s’y attarder de longues heures comme devant un koan.
*: Éventuellement "égale" à la Réalité Ultime.
P.S.: Dans le billet du 11 mai 2008 il était question d’opportunités.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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