FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
12 Mai 2016
Le paradoxe ultime* de la philosophie, c’est la condamnation sans appel du créateur pour sa création livrée à la souffrance par celui qui le remercie de façon implicite à chaque instant pour la jouissance, voire l’extase, qu’il éprouve à en faire partie.
*: Mais pas du tout dérangeant, ni pour le philosophe (« Je suis assez mûr pour reconnaître les erreurs de jeunesse que je fais encore », disait Gene Kelly dans Un Américain à Paris.), ni pour le méditant qui transcende constamment le paradoxe d'être là pour rien, strictement pour rien.
P.S.: Dans ce second billet du 12 mai 2015 il était question d’interrogations. Je lui adjoins, avec à-propos me semble-t-il, cette photo prise depuis mon banc de méditation, il y a quelques jours.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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