FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
18 Janvier 2016
Lorsque les pensées du méditant se raréfient et que sa conscience d’être et de méditer s’estompe, celui-ci se fond progressivement dans l’espace. Et même le temps n’existe bientôt plus pour lui. Tout en étant toujours là, respirant, vivant, il a disparu.
Serait-ce pour cela qu’il n’y a pas de mot pour le désigner* ? Si méditer et méditation existent, pourquoi pas alors le substantif méditant? Et si c’était là, au fond, une incitation à ne rien dire de et sur ce sujet, peut-être trop hors de propos pour être décrit par le langage?
*: C’est vrai en anglais aussi.
P.S.: Dans le billet du 18 janvier 2008 il était question de la touche delete: suppressions.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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