FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
15 Janvier 2015
Si dieu a une vie sexuelle* je ne crois pas qu’il ait jamais eu la cruauté de faire des enfants. Car s’il y en a bien un qui sait que la vie est souffrance, c’est lui. Et il n’est pas malveillant au point de la reproduire. Accordons-lui quand même ce point et hasardons son innocence en ce domaine.
Certes certains imposteurs se sont réclamés - et se réclament encore ! - de lui pour se dire ses fils (voire en plus ses confidents ou ses porte-paroles). Gageons que dieu ne les reconnaît pas comme les "siens", ou plutôt que quand il reconnaîtra les "siens", ils n'en feront pas partie.
Mais d’où venons-nous alors? C’est la question d’une vie (sur laquelle chacun butera désespérément - et qui justifie à elle seule la démarche méditative).
*: Sans laquelle il lui aurait manqué quelque chose, chacun en conviendra.
P.S.: Dans le billet du 15 janvier 2014 on considérait la relation entre la méditation et l’éveil: intervalle.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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