FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
15 Décembre 2014
On dit que deux Papous qu’on avait emmenés pour quelque temps à New York commentaient leur voyage à leur retour en disant qu’il n’y avait là-bas que des rats. Pas de buildings, pas de trafic, pas de foule, seulement des rats.
En Allemagne, j’ai voyagé avec un électricien qui ne voyait du paysage que les lignes à haute tension qui le traversaient. Et derrière nous, un paysan ne détournait la tête que pour les tracteurs que nous croisions.
Certains horizons sont bouchés par les habitudes. Encombrés de balises et autres bouées, nos quatre hommes le montrent, jamais leur voyage n’a eu lieu.
Pour qu’ils puissent un jour explorer le vaste monde*, je ne vois qu’un seul remède: la méditation, cette ouverture d’esprit, même les yeux fermés.
P.S.: Dans le billet du 15 décembre 2009 je vous faisais part d’un pressentiment.
*: Comme Stefano Scodanibbio par exemple.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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