FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
3 Décembre 2014
Ne pas s’être sciemment reproduit, cela ne voue pas à être seul, c’est avoir pour famille les innombrables* enfants que l’on aurait pu avoir et que l’on n’a pas (eus), et qui de leur inexistence, vous disent merci de ne pas les avoir fait naître à la souffrance de l’incarnation.
Aucune famille ne peut être d’un meilleur soutient que celle de ces ombres: leur reconnaissance est palpable, escortante et, au besoin, consolante. Assis dans le grand silence du monde, pour peu qu’il ait fait lui aussi le choix de n’avoir pas de descendance, le méditant la ressent également, cette reconnaissance, et peut-être mieux que quiconque.
*: A chaque ovulation, à chaque éjaculation, des milliards de possibilités.
P.S.: Dans le billet du 3 décembre 2011 il était question d’inquiétude.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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