FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
10 Octobre 2014
- Hormis le vrai Tao*, tout ce qui existe porte un nom. C’est ce Tao qui existe sans porter de nom que le méditant devrait rejoindre pour accéder à l’autre rive, celle de nulle part dont rien ne peut être dit et qui est pourtant si proche de nous que Ramana Maharshi disait d’elle que pour la rejoindre il n’y avait même pas de place pour un chemin.
Tant que l’on reste exclusivement dans le monde où tout porte un nom, notre mental nous y cantonne et nous sommes ses prisonniers.
- Et une fois libéré alors?
- Chut!
*: « Le Tao dont on parle n’est pas le vrai Tao », disait Lao-tseu. Le Tao est cet autre non-nom pour Brahman (nous passons de la Chine à L’Inde) dont Adi Shankaracharya, cet adepte de la non-dualité (advaïta vedanta darshana) disait qu’il n’est ni ceci, ni cela (neti neti). Tout simplement.
P.S.: Heureux hasard: Le billet du 10 octobre 2008 parlait de liberté. Celui du lendemain aussi.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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