FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
26 Juillet 2014
Dans le silence du matin de la nature scandinave on peut méditer les yeux ouverts (avec cette dimension de gratitude devant la beauté du monde).
Et si, et si, et si les Indiens qui ont formalisé ce concept de méditation (dhyana) méditaient, eux, les yeux fermés parce que leur environnement (ah! la nature exubérante du sous-continent!) est trop distrayant, bruyant, sollicitant, voire parfois effrayant, pour pouvoir s’en extraire et se mettre à l’unisson d’un certain silence du monde, silence qui en Norvège (par exemple) est à notre portée dans les nuits mystiques de l’été, quand dorment les oiseaux et même le vent?
Et si, donc, la position de paupières n’avait pas d’importance, moins en tout cas, bien moins que la position de l’esprit, au point mort en quelque sorte (pour reprendre une image d’automobiliste)?
P.S.: Dans le billet du 26 juillet 2008 il était question d’une… apparition.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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