FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
4 Avril 2014
Si tout est une question de volonté, comme le disaient les Upanishads*, le Christ** et bien d’autres, alors peut-être que pour ne plus renaître il faut simplement le vouloir et spécialement à l’heure de la mort.
Sera-t-on celui qui avant son dernier soupir ne demandera pas à avoir devant les yeux une image de vie, une pensée du « plein » (la vie, la beauté, l’amour, etc) mais une image, une pensée du néant, ce non-lieu, ce non-espace, ce noircissime trou noir tellement vide qu’il ne saurait même être question d’en revenir?
*: « Verily, all this universe is Brahman. From Him do all things originate, into Him do they dissolve and by Him are they sustained.
On Him should one meditate in tranquility. For as is one's faith, such indeed one is; and as is one's faith in this world, such one becomes on departing hence. Let one, therefore cultivate faith. »
(Chandogya Upanishad. 3.14.1. Translated by Sw. Swahananda, Sri Ramakrishna math, Mylapore 600004.)
**: « Tout est possible, pourvu d'y croire. »
(Marc (9.23) citant Jésus)
P.S.: Dans le billet du 4 avril 2013 vous était proposé un avertissement de John Adams sur les méfaits de la technologie numérique sur l’esprit. Il semble pourtant que c’était il y des années lumières, eu égard à l’invasion à présent totalement réussie (et inimaginable, il y a seulement douze mois) des écrans dans les vies.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
Voir le profil de Marc sur le portail Overblog