FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
30 Décembre 2013
Avant que l’on se mette à la méditation on n’a pas d’opinion sur elle.
Quand on pratique la méditation, dans un premier temps on croit qu’elle est miraculeuse (certains même écrivent des livres désolants pour dire qu’elle est une panacée).
Ce n’est qu’après s’être longuement assis en silence que l’on en arrive à méditer de façon désintéressée, irrévérencieuse, dadaïste, légère, débonnaire, placide, non-pesante (un dilettantisme qui n’empêche pas l’assiduité, mais une assiduité sans effort dont on est le premier étonné). Il n’y a alors plus d’effort conscient exercé pour méditer, il n’y a plus non plus la conscience de méditer, ne reste que la pratique d’une non-pratique. La méditation s’est fondue dans l’univers dont elle épouse enfin la respiration.
P.S.: Dans le billet du 30 décembre 2011 il était question d’un verbe qui n’existe pas et de l’extatique silence: revirement.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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